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France - Ville de Bastia.


Photos - Musique et Harmonie : Vinh-Thien Quach

Bastia, le 5 Décembre 1997.
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quachvinhthien@gmail.com

Vinh-Thien QUACH
Auteur-Compositeur de la SACEM France
Membre de l'Académie Européenne
des Sciences, des Arts et des Lettres.

 

 

Bastia en corse est une commune française, préfecture du département de la Haute-Corse, dans la région Corse.
Ses habitants sont appelés les Bastiais (Bastiacci en corse).
Avec 43545 habitants, Bastia est la deuxième commune la plus peuplée de Corse après Ajaccio.
Située dans le nord-est de la Corse, à la base du Cap Corse, entre mer et montagne, Bastia est le principal port de l'île et sa principale ville commerciale. La ville se situe, à vol d'oiseau, à environ 35 km de la pointe Nord du Cap Corse, 50 km à l'ouest de l'île d'Elbe, île italienne, et 90 km de l'Italie continentale qu'il est possible d'apercevoir quelques jours par an, quand la visibilité est excellente.
En termes géographiques, Bastia se caractérise par sa position entre la mer et la montagne. La commune se situe sur le flanc Est de la « Serra di Pignu », une montagne qui culmine à 960 m d’altitude (voir photo ci-contre). Cette montagne pentue forme avec d’autres collines bastiaises un relief typique du Cap Corse.
Ce relief prononcé a pour conséquences que la ville s’est développée en grande partie sur une bande côtière d’environ 1,5 km de largeur, soit une partie très limitée des 19,38 km2 que compte la commune.
Bastia est avant tout un port, et la mer a donc bien sûr une place prédominante dans l’organisation spatiale de la ville. Bastia compte de nos jours trois ports différents.
Le Vieux-Port, situé dans une remarquable anse étroite, offre une bonne protection naturelle contre les aléas météorologiques de la Méditerranée. Il a donc été au cœur du développement initial de la ville. De nos jours, il héberge toujours de nombreux navires de plaisance et de pêche, mais il n’est plus aussi économiquement indispensable à la ville que les autres ports plus modernes, bien que son attrait touristique et esthétique en fait un emblème presque officiel de la ville de Bastia.
De fait, de nombreux bar-cafés et restaurants se sont installés sur ses quais dont la mairie restreint l’accès aux piétons en période estival.
Un peu plus au Nord se trouve le port de commerce de Bastia. Atout économique majeur de la ville, le port de commerce de Bastia est le pouls de la ville. Ceci est d’autant plus vrai en période estival durant laquelle les arrivées et départs de milliers de passagers et véhicules peuvent parfois causer de longs embouteillages tout le long de l’axe routier Nord-Sud, la route national RN193. Face au port de commerce, la grande place Saint-Nicolas représente le cœur de la ville. Juxtaposé au Nord du port de commerce, le port de plaisance de Toga héberge de nombreux bateaux, tels que voiliers et yachts. Il existe aussi quelques bars, restaurants et discothèques sur ses quais.
Ainsi, Bastia est logiquement organisée sur un axe Nord-Sud relativement étroit, ce qui peut rendre l’accès à Bastia difficile en cas de circonstances particulières.
Aujourd'hui, le centre ville regroupe principalement la citadelle (aussi appelée Terra-Nova) avec le palais des Gouverneurs, le Vieux-Port avec son quartier avoisinant et la place du marché, et enfin l'ensemble d'immeubles le long du Boulevard Paoli, principale rue commerciale de la ville, qui s'étend du Palais de Justice jusqu'à l'Avenue Maréchal Sebastiani.
Ces dernières décennies Bastia et sa région se sont développées au travers d'une forte croissance démographique, qui pousse désormais hors des limites communales, en raison du site trop enserré de la ville centre.
Avant l'occupation de la Corse par les Génois, Cardo était un village immense.
À ses pieds, il y avait un petit hameau où habitaient les pêcheurs de Cardo. Ce petit port s'appelait Porto Cardo qui veut dire « le port de Cardo ».
Au cours des cinquante dernières années, Cardo était la résidence secondaire de Bastiais aisés. Actuellement, Cardo est un quartier de Bastia, sur les hauteurs du Pigno. Il attire toujours de nombreuses personnes qui souhaitent s'y installer car il possède tous les avantages d'un village à la campagne tout en étant tout près de la ville.
Les Génois ont vite senti le besoin de se mettre à l'abri des invasions qui venaient de la mer et ont commencé à construire, du temps du gouverneur Léonello Lomellini, une bastiglia (une bastille), c’est-à-dire une place forte, une citadelle.
Avec le temps, la Bastiglia (Bastia) s'est développée, est devenue prospère et est devenue plus importante que Cardo.
Toute son histoire est comprise dans sa « bastiglia », la citadelle des origines qui constitue la ville close. Ce sont ici la mer et la montagne qui décident de l’implantation des lieux habités, comme l’exige le relief de l’île. Aussi, Bastia fut capitale au temps de la domination génoise. Elle s’est accrochée aux pentes pour s’étaler plus tard, en gagnant sur l’eau sa place Saint-Nicolas.
De la modeste marine qu’elle était au port de commerce qu’elle est devenue, son histoire a été jalonnée des gloires et des vicissitudes que connaissait toute ville fortifiée.
Élue par le patricien génois Léonello Lomellini, en 1353, pour assurer la liaison avec Gênes, elle naquit pour ainsi dire de son rocher sur lequel fut élevé un donjon (bastiglia, d’où son nom) et que, quelque cent ans plus tard, on ceintura de remparts.
Le préside constitue le quartier noble, tandis que Terravecchia vit de son travail. Au début du XVIIIe  siècle, de nombreux aménagements sont effectués dans le secteur de la Punta, qui voit émerger un grand nombre de magasins.
Française depuis ce même siècle, Bastia a subi de nombreux dommages durant la Seconde Guerre mondiale. L'Occupation italienne meurtrit la cité. Néanmoins la Corse fut le 1er  département totalement libéré le 4 octobre 1943 grâce à la résistance corse, à la mission secrète Pearl Harbour (envoyée par les services secrets de la Défense militaire établis à Alger), et au glorieux sous-marin Casabianca.
Le commando de la mission secrète Pearl Harbour (Roger de Saule, Laurent Preziosi et les cousins Toussaint et Pierre Griffi) a été déposée dans la nuit du 13 au 14 décembre 1942 par le sous-marin Casabianca dans la baie de Topiti. Après avoir organisé un réseau dans cette région (Piana), elle est ensuite parvenue à Corte pour organiser un 2e  réseau dirigé localement par Pascal Valentini, puis a rejoint Bastia pour le 3e  réseau de la région de Bastia et du Cap Corse. C'est autour de Hyacinthe de Montera, au 35 du Bouvelard Paoli, que s'est organisé le mouvement. Laurent Preziosi participait déjà aux premières réunions en 1941 avant de retourner à Alger et être recruté pour la mission. Le mouvement s'est ensuite organisé dans le cadre du Front National. Le radio Pierre Griffi fut malheureusement arrêté à Ajaccio, atrocement torturé et fusillé à Bastia, sans avoir parlé, le 18 août 1943.
La tourelle du sous-marin Casabianca est exposée au coin de la Place St Nicolas, côté mer. Une stèle commémorative de cette 1reréunion est apposée au 35 boulevard Paoli (au-dessus de la porte d'entrée).
Après guerre, Bastia s'est ensuite progressivement imposée comme un poumon économique essentiel de la Corse. L'agglomération bastiaise est aussi la plus étendue de l'île
Bastia concentre la majeure partie des rares industries que compte la Corse. Elle est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Bastia et Haute-Corse. Elle gère sur le territoire de la commune : le port de commerce (qui peut accueillir 6 navires à passagers et 2 autres, en plus des remorqueurs et des pilotines), deuxième plus important de France en matière de trafic passagers après Calais, et l'aéroport de Bastia Poretta.
Le siège de la CCI régionale (résultant de la fusion des CCI des deux départements corses) sera implanté à Bastia, officialisant d'une certaine manière son statut de capitale économique de l'île.